Basse-Californie

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Jusqu’à présent, notre voyage a été plutôt intense! Une des principales raisons, c’était que la seule date fixée pour notre voyage était celle du 10 avril. Pour voyager au Mexique en voiture, c’est un peu plus compliqué qu’aux États-Unis! Il faut, entre autres, des assurances spécifiques, ainsi qu’un visa de touriste temporaire. Comme ces documents sont datés, nous avions pris une assurance pour notre véhicule pour un mois, à partir du 10 avril. Ainsi, nous voulions faire le maximum possible pour ne rien manquer avant le Mexique, et nous savions que les deux états mexicains que nous allions visiter sont reconnus pour leur mode de vie au ralenti ainsi que leurs plages. Nous allions donc avoir beaucoup de temps pour nous reposer!

Entrée et frontière du Mexique

Le matin du 10 avril, nous nous sommes levés à 5h15 pour arriver à la frontière mexicaine dès son ouverture, à 6h00. Nous n’avons pas très bien dormi, un peu à cause de l’anticipation de la frontière, mais surtout à cause de la chaleur, étant donné que nous dormions en ville. Également, nous avons vérifié tous nos comptes avant de traverser, et nous avons remarqué que notre fournisseur pour nos téléphones nous avait encore chargé un gros montant. Ce mois-ci, 415$ dont plus de 300$ en frais excessifs liés à l’utilisation de notre téléphone aux États-Unis. Pour le voyage, nous avions cependant prévu un forfait illimité pour le Canada, les États-Unis et le Mexique, et c’est le second mois que cela arrive. Le mois dernier, il nous avait fallu 2h pour parvenir à faire retirer le frais supplémentaire pour nous faire dire que la situation avait été corrigée et que ça n’arriverait plus… Tous les centres d’appels étaient alors fermés. Nous avons décidé de gérer cette situation plus tard pour éviter d’être déconnectés ou d’avoir des problèmes avec les téléphones au Mexique.

Bref, c’est donc après une nuit très légère que nous mettions le cap sur le poste frontalier Mexicali II pour entrer au Mexique à l’est de Mexicali. Cette frontière est réputée pour être rapide et relativement facile. En traversant, nous devions arrêter à l’Instituto Nacional de Migración pour faire approuver et étamper nos visas. À notre grande surprise, à la frontière, il n’y avait presqu’aucun employé, ils ne semblaient pas encore prêts à accueillir des gens, bien qu’il était déjà 6h15. Nous avons demandé en espagnol à une employée les directions pour l’Instituto Nacional de Migración, et elle nous a pointé une voie fermée, avec un grand sourire quand elle a entendu que nous lui parlions en espagnol. Malheureusement, la voie qu’elle nous a pointée n’avait pas encore été ouverte ce matin là. Ne sachant pas quoi faire devant la barrière, nous avons décidé de prendre la prochaine voie et de redemander la direction, comme si nous étions perdu, même si nous savions que nous venions de manquer le bureau de migration. Nous avons donc fini dans la voie pour faire des déclarations volontaires (armes, grande quantité d’argent, etc.). Nous avons redemandé la direction à un militaire avec un air un peu confus et nous lui avions dit que nous n’avions rien à déclarer. Il nous a donc fouillé rapidement, posé quelques questions, puis nous a permis de nous stationner le temps d’aller étamper nos visas. Les ayant déjà demandés en ligne et avec les preuves de paiements papiers en main, cette démarche a pris seulement quelques minutes. Par la suite, nous sommes retournés à la voiture et sommes entrés officiellement au Mexique !

Mexicali

Une fois la frontière traversée, nous étions dans un univers différent De retour aux kilomètres et aux vitesses en km/h sur les routes. Nous sommes entrés dans le chaos organisé comme Samuel s’amuse à le dire. Nous ne disons pas ça négativement ! Au moment d’écrire ces lignes, bien que le Mexique soit très différent de ce à quoi on est habitué, le pays est un grand coup de coeur ! À Mexicali, la circulation était dense et les routes cahoteuses. Nous avons rapidement appris qu’ici, une lumière verte qui clignote signifie la même chose qu’une lumière jaune pour nous, et qu’il faut être arrêté à la jaune. Il y a très peu de panneaux de signalisation et les lignes sur la route sont majoritairement effacées. On ne peut pas tourner à droite sur une lumière rouge, mais sur certaines lumières, les gens le font sans même s’arrêter, comme si la lumière était verte. Même les panneaux d’arrêt semblent optionnels si personne d’autre n’est en vue! Nous avons donc traversé Mexicali dans ce petit chaos, en étant excessivement alertes. Malgré tout ce dépaysement, nous avons apprécié le contraste : les conducteurs qui se font des signes pour savoir qui doit arrêter et qui continuent à un panneau d’arrêt et pleins d’autres comportements qui sembleraient bien farfelus à seulement quelques centaines de mètres au nord !

Rouler dans la Laguna Salada

Pour notre première journée, nous voulions aller randonner à Cañon Guadalupe, un canyon reculé à environ 3h de routes accidentées au sud-ouest de Mexicali. Nous avons donc fait environ 30 minutes d’autoroute pour atteindre la Laguna Salada, ou lagune salée en français. Il s’agit d’une ancienne mer asséchée sur laquelle on peut rouler. C’est la route la plus facile à emprunter pour accéder au canyon. Étant une terre fédérale, on peut également y dormir gratuitement. Une fois sur la lagune, nous remarquons qu’il y a plusieurs chemins semblant aller dans des directions différentes. Nous avons choisi de longer le plus possible l’ouest de la lagune, sachant que le canyon était de ce côté. Après quelques kilomètres, nous avons commencé à voir des pancartes peintes à la main qui indiquaient la direction du canyon. Nous avons donc suivi ces indications. La boue séchée permettait étonnamment de bien rouler. Il n’y avait que très peu de bosses, et nous pouvions les voir à l’avance.

Un peu plus loin, les panneaux nous ont fait tourner vers la bordure de la lagune, directement vers les montagnes. Rapidement, la boue séchée s’est transformée en sable profond, avec un gros monticule au centre qui ne permettait aucune marge de manoeuvre. Le chemin s’est rétréci jusqu’à être moins large qu’un véhicule. Des arbres ont commencés à apparaître de chaque côté du chemin. En tentant de grafigner notre véhicule le moins possible, nous avons serpenté au travers de petits arbustes ayant des épines et c’est d’ailleurs à ce moment précis que nous avons perdu notre fidèle compagnon : Mickey. Peut-être avez-vous déjà remarqué que sur notre antenne, nous avons un petit Mickey Mouse avec son chapeau de magicien ? Et bien à cet endroit, la végétation dense et rapprochée l’a fait tombé de son perchoir. Nous avons heureusement réussi à le retrouver, mais avons alors décidé de le réinstaller en sortant du Mexique.

Le chemin étroit aboutissait sur une grosse bosse en angle. N’étant pas certain que nous serions capables de reculer sans s’enliser dans le sable, Samuel a décidé de ralentir le moins possible pour ne pas rester pris… Disons simplement que ça a brassé pas mal ! Nos portes d’armoires se sont ouvertes, quelques petites choses sont tombées. Rien de brisé, autant dans l’habitacle que sur le véhicule. Après cette bosse, nous avons pris le temps de dégonfler nos pneus par précaution, pour avoir plus d’adhérence dans le sable mou et pouvoir rouler plus lentement. Heureusement, cette portion du chemin était très cahoteuse, mais plus large et beaucoup moins ensablée.

Nous approchions finalement du canyon, mais la dernière portion était la plus difficile! Les deux derniers kilomètres montaient au pied des montagnes, en serpentant entre des petites crêtes et en croisant plusieurs wash (ruisseaux asséchés). Ce segment était un chemin privé peu entretenu, et nous nous sommes demandés s’il valait mieux rebrousser chemin. Cependant, comme nous roulions depuis presque 2h vers cet endroit, nous avons décidé que nous allions essayer de nous rendre! Nous avons donc roulé lentement, tentant d’éviter les plus grosse roches. Angéline a sorti plusieurs fois du véhicule pour aller marcher des segments de pentes ou des wash, pour s’assurer que le sable n’y était pas trop profond. Ainsi, après 3h de routes intenses, nous avons vu les premiers palmiers d’un petit oasis et un endroit assez grand pour rebrousser chemin. Nous nous sommes stationnés environ 500m de l’oasis, car il y avait une traverse de ruisseau et de fortes pentes ensablées de chaque côté. C’était facile de voir les traces de plusieurs autres véhicules qui y sont restés enlisés.

Cañon Guadalupe

Nous avons donc marché les 500m restant jusqu’à l’oasis où il y avait un bureau. Nous savions qu’il y avait un camping avec des sources thermales ainsi que de la randonnée, mais ce que nous ne savions pas, c’était que la randonnée était réservée aux campeurs ! C’est ce que nous avons fini par réussir à comprendre en discutant avec le propriétaire du camping. L’homme était très sympathique, mais il parlait très rapidement et à voix basse, tellement que nous avions de la difficulté à comprendre seulement quelques mots clés lorsqu’il parlait. À quelques reprises, nous avons utilisé une application de traduction sur nos téléphones pour lui faire comprendre que nous voulions seulement marcher. Il a par la suite décidé de venir nous montrer un des bassins d’eau chaude qui sort de la montagne, comme si ce n’était pas possible d’aller marcher sans payer pour la nuit. C’était plus de 130$ CAD pour une nuit dans ce camping au bord du bassin. C’était beaucoup trop pour nous, d’autant plus qu’il semblait y avoir au moins une dizaine de bassin et aucun campeur à cette période de l’année. Après avoir négocié, nous avons fini par lui proposer l’équivalent de 30$ CAD pour passer 2h dans le bassin. Le propriétaire semblait trouver très curieuse notre demande et l’a poliment refusée. Lorsque nous lui avons dit que nous retournions à la lagune, il a décidé de nous guider vers un bassin plus petit et a accepté notre offre.

C’était une drôle de situation, car durant nos recherches, certains campeurs semblaient avoir seulement dormi sur les lieux pour des tarifs beaucoup plus raisonnables. Ils avaient également pu marcher jusqu’à une chute, ce que le propriétaire ne semblait pas vouloir nous permettre de faire. Cependant, nous étions contents de l’entente finalement conclue, tout comme le propriétaire l’était ! Nous avons également réalisé que notre espagnol était loin et que malgré notre préparation, il allait falloir travailler fort pour qu’il revienne !

Nous avons donc relaxé pendant deux heures dans le bassin d’eau chaude, à l’ombre des palmiers de l’oasis. L’endroit était magnifique, l’aventure pour s’y rendre avait été demandante, mais nous étions contents de l’avoir fait et nous avions déjà un petit coup de coeur pour le Mexique ! Après cette période de relaxation, nous sommes retournés jusqu’au véhicule, où nous avons fait le saut en croisant notre premier serpent à sonnette du voyage. Nous l’avons laissé s’éloigner doucement, avons embarqué dans la van, puis nous sommes redescendus jusqu’à la Laguna Salada, où nous avons lu le restant de la journée. Ce fût une première journée très intense et remplie de petites choses inattendues!

San Felipe

Cette fois-ci, nous avons dormi une nuit beaucoup plus réparatrice que la veille, avant de traverser la frontière. Dès notre réveil, nous avons mis le cap vers San Felipe, la première ville en bord de mer de notre itinéraire. Sur le chemin, nous avons fait le plein d’essence, et à notre grand soulagement, la majorité des Mexicains semblent parler un espagnol beaucoup plus facile à comprendre que le propriétaire du camping de la veille. Nous avons réussi à faire le plein et, comme le pompiste semblait parler un peu d’anglais, Samuel lui a demandé comment demander correctement un plein d’essence au pompiste, en lui disant que c’était notre deuxième journée au Mexique et que nous parlions peu l’espagnol. Instantanément, le pompiste a eu un grand sourire et lui a dit “Lleno de gasolina”. En général, les locaux sont très gentils et ils semblent apprécier nos efforts pour parler l’espagnol. Après quelques rencontres, nous avons vite compris que les Mexicains voient comme une grande marque de respect lorsque les étrangers essaient d’apprendre l’espagnol et de le parler.

Il nous aura fallu environ 4h de route pour rejoindre San Felipe à partir de la Laguna Salada. La route était en très bon état et assez large, ce qui a donc rendu la route agréable. Les paysages étaient arides, mais restaient magnifiques : beaucoup de montagnes et de roches, très peu de verdures, des lagunes séchées. Une fois à San Felipe, nous nous sommes installés pour la nuit sur une terre publique en bordure de mer, au sommet d’une falaise. Le paysage était incroyable!

Visite des villes

Le lendemain matin, nous sommes allés explorer la ville à pied, voulant acheter des couvertures mexicaines ainsi que profiter du bord de mer. Après avoir marché la Malecón (zone piétonne en bordure de mer), nous avons décidé d’aller explorer d’autres rues, dans l’espoir de trouver des couvertures moins chères que celles sur la rue touristique. Après avoir discuté avec plusieurs marchands, nous avons trouvé une boutique moins chère et avons négocié avec le marchand une quinzaine de minutes pour finalement ressortir avec 3 couvertures. Nous apprécions vraiment discuter avec des marchands et des locaux. Souvent, dans les villes plus touristiques de la côte, les gens ont des connaissances de base en anglais. Cela nous permet de communiquer un peu plus facilement, mais surtout d’apprendre beaucoup plus facilement des termes en espagnol.

Nous avons par la suite marché sur la plage, puis sommes allés au sommet d’une falaise qui offre une vue sur la ville et sur la mer. Le vent soufflait très fort et nous avons aperçu des petites tempêtes de sable au loin. C’était impressionnant ! Nous avons conclu la journée en relaxant au même endroit qu’hier et avons planifié notre itinéraire et notre campement pour le lendemain. Nous nous dirigions vers Bahía de Los Angeles (la baie des anges), notre dernier arrêt dans l’état de la Basse-Californie.

Bahía de los Angeles

La route vers Bahía de Los Angeles aura été notre vraie initiation aux routes du Mexique ! Peu après San Felipe, dès qu’on croise un véhicule lourd, un gros VR ou encore un camion de transport, il faut considérablement ralentir. Les voies sont étroites, les accotements sont inexistants et parfois le bord de route se termine carrément dans un ravin de plusieurs mètres de profond. Les limites de vitesses sont très basses, majoritairement entre 60 et 80 km/h, mais certains conducteurs roulent beaucoup plus vite étant donné que ce segment de route a été refait récemment et que l’asphalte est belle. Malgré tout cela, les gens ralentissent lors de croisements et la grande majorité sont habitués à croiser d’autres véhicules dans des routes si étroites. Le trajet s’est tout de même bien déroulé, mais cela demande beaucoup de concentration et 4h de route peut rapidement devenir épuisant!

Une fois arrivée en haut de la grande côte menant au village, nous avons pu avoir une belle vue sur la baie. C’était magnifique de voir les eaux turquoises et les grandes montagnes qui entourent la baie. Nous avons donc traversé la petite ville pour trouver le poste d’essence, puis nous nous sommes dirigés vers notre campement pour la nuit. Il s’agissait d’une plage en retrait de la ville à l’abris des vents de la baie. Pour s’y rendre, nous avons suivi des indications approximatives, mais nous avons manqué un croisement qui permettait aux véhicules à propulsion arrière de ne pas rester pris dans le sable qui devenait plus mou. Donc en continuant sur cette voie, nous avons soudainement senti le véhicule commencer à s’enliser. Samuel est sorti du véhicule et a commencé à dégonfler les pneus. Il a réessayé de reculer en voyant que le sable devenait de plus en plus mou, mais sans succès. Il a donc dégonflé les pneus arrières à nouveau. Nous avions l’impression que nous allions maintenant goûter au baptême de la Basse-Californie : rester pris dans le sable !

Relaxer à la plage

Heureusement, la deuxième tentative a enfin fonctionné et c’est avec des pneus bien mous que nous avons réussi à reculer jusqu’au croisement ! Nous étions excessivement soulagés. Nous avons appris notre leçon et avons décidé de marcher plus souvent les chemins que nous n’étions pas certains, afin de détecter à l’avance les endroits à risque de se prendre. Nous avons donc pris le bon chemin pour se rendre jusqu’à notre endroit de repos. Enfin arrivés, nous avons sorti notre auvent, installé nos chaises, notre tapis et sommes allés explorer un peu notre environnement. Ce soir-là, nous avons vu nos premiers dauphins du voyage !

Les prochains jours ont été très tranquilles. Nous avons couru autour de notre campement. Samuel est allé explorer la côte en apnée. Angéline a fait du paddleboard le long de la côte et identifié des oiseaux marins. Nous avons aussi beaucoup lu et juste relaxé. Après tout, notre objectif principal était de nous reposer, et c’est ce que nous avons fait ! Avec la chaleur du Mexique, nous avons développé une routine qui est restée par la suite : s’activer un peu le matin, avant 10h, puis lire et relaxer sous l’auvent jusqu’à 16h-17h. Puis, nous allions faire une deuxième activité avant de souper en regardant le coucher de soleil. C’était la belle vie.

La playa Gringa

Notre dernier jour à Bahía de los Angeles, nous sommes allés dans un café avec wifi pour rédiger un peu et prendre nos courriels. Il n’y avait aucun réseau dans la ville, donc nous voulions valider nos prochaines destinations avant de quitter. L’endroit était joli et tout était axé vers l’écologie. Nous nous sommes donc restaurés un peu, puis avons mis le cap sur une plage non loin pour y dormir. Une presqu’île était juste à côté et nous sommes allés l’explorer au coucher de soleil.

Le lendemain, nous avons profité de la plage un peu avant de reprendre la route. Direction le deuxième état de la Basse-Californie : Basse-Californie du Sud !

Responses to “Basse-Californie”

  1. Aline Millette Avatar
    Aline Millette

    Sable,cactus,soleil,chaleur et la mer le mixte pour prendre du bon temps belles photos belle continuité dans votre voyage bisous et câlins à vous deux

  2. Laurier Courtemanche Avatar
    Laurier Courtemanche

    Bonjour Angéline et Samuel,

    Ça comme bien une journée de vous lire et de voyager un peu par procuration. Je vois que vous vivez des expériences inoubliables dans le sable… Amusez vous et si vous croisez Caroline et François dites leur bonjour.

    Laurier

  3. Carolyne et François Avatar
    Carolyne et François

    Wow! Que d’aventure! Vous nous avez rappelé des souvenirs avec vos péripéties sur les routes du Mexique. Vous continuez à vivre de belles expériences enrichissantes et on a très très hâte d’aller en vivre un petit bout avec vous! Plus que quelques jours de route et ça y est, on y sera! Vous lire est toujours un immense plaisir! xxx

    PS : j’ai fait la lecture à pop dans le camion (en route vers le Missouri), il va lui rester seulement qu’à regarder vos magnifiques photos 🙂

  4. Nicole Desjardins Avatar
    Nicole Desjardins

    Un vraie bonheur de vous lire, bonne continuité, je vous aimes.