Arizona : Du plus haut des sommets jusqu’au plus profond des canyons

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Dans un voyage comme le nôtre, une grande majorité de nos destinations ne sont pas choisies à l’avance. Certes, près d’un an avant notre départ, nous avions pris le temps d’identifier des points d’intérêt dans les états que nous allions traverser. Toutefois, une certaine partie est décidée sur le moment. Il faut dire que nous adorons l’improvisation. De plus, n’ayant pas beaucoup d’activités prévues à l’avance, nous pouvons suivre nos envies du moment. C’est ce qui est arrivé en Arizona lorsque nous n’avons pas pu nous empêcher de faire un détour vers Flagstaff, attirés par un sommet blanc aperçu au loin.

Sommet de Humphrey’s Peak, 3852m d’altitude
Grand Canyon, le fleuve Colorado est à 750m d’altitude

Petrified Forest National Park

En traversant l’Arizona, nous souhaitions arrêter dans ce parc national, populaire pour ses troncs d’arbre pétrifiés. Il s’agit d’un parc qui se visite par la route en réalisant quelques petites randonnées. Nous étions en mode tranquille pour explorer et visiter à un rythme normal le parc. Nous avons donc marché les sentiers où se trouvent d’immenses arbres pétrifiés. Le processus derrière leur pétrification est fascinant. En bref, il y 200 000 millions d’années, la plaine était recouverte d’une forêt de conifères qui sont peu à peu tombés dans la rivière où ils ont été conservés dans les sédiments. Puis, après des millions d’années ensevelis, la matière végétale des troncs a graduellement été remplacée par des minéraux et des sédiments. Aujourd’hui, nous pouvons observer les couleurs variées présentes dans les troncs, provenant des mélanges de minéraux.

Une autre partie du parc se retrouve dans le Painted Desert, regorgeant de couleurs phénoménales. En traversant le désert, nous pouvions en quelque sorte remonter le temps en observant les strates de couleurs. En effet, chaque ligne correspond à une ère historique bien spécifique. Ainsi, du bleu au orange, en passant par le mauve et le rouge, nous pouvons observer des paysages magnifiques. Les badlands du désert sont formées par l’eau et le vent qui viennent éroder les roches sédimentaires. Ce phénomène permet l’observation de diverses formations géologiques incroyables et colorés.

En arrivant au dernier point de vue, nous avions un paysage panoramique avec une pancarte permettant d’identifier les montagnes autour de nous. Nous discernions, à plus de 100 kilomètres, un sommet enneigé a 3851m d’altitude. Intéressant … En prenant la route vers Flagstaff, notre prochain arrêt avant le Grand Canyon, nous avions déjà oublié cette information.

Préparation pour des sommets enneigés

Sur la route vers la ville, nous apercevions une énorme montagne qui semblait déjà très haute et massive, même en étant excessivement loin. Un sommet enneigé, une proéminence importante par rapport au désert nous entourant. Il ne nous en fallait pas plus pour que l’idée de la monter germe dans nos têtes. Surtout lorsque nous avons compris que Flagstaff se trouvait à son pied ! Après quelques recherches, nous comprenons qu’Humphrey’s Peak est accessible par un sentier, mais que peu d’ascensions sont complétés en hiver en raison de la mauvaise température, du vent et de la quantité de neige. Avec notre équipement d’alpinisme et nos formations en avalanche, une tentative était envisageable.

Une montagne comme celle-ci n’est jamais à prendre à la légère, particulièrement à une altitude de près de 4000m. Nous continuons donc nos recherches et déterminons que dans 2 jours, une fenêtre météorologique s’ouvrait pour une journée, juste après plusieurs jours de neige. C’était notre moment. À l’aide d’une carte topographique de la région, nous avons trouvé le sentier sécuritaire à emprunter, sur une crête. Le bulletin d’avalanche de la journée même mentionnait quelques problèmes avalancheux, mais tous dans des zones à fortes accumulation de neige, majoritairement sur les versants nord. Sur la crête, il n’y avait aucun problème relié au vent, et la seule précaution provenait de la chaleur annoncée, qui alourdit le manteau de neige. Nous avons donc décidé de partir très tôt pour mitiger ce risque. Ainsi, après une journée de repos, nous allions tenter d’atteindre son sommet. Dans nos activités, nous ne voulons jamais atteindre un sommet à tout prix. Toutefois, si les conditions et les sensations physiques restent bonnes pendant l’ascension, tout laissait croire que c’était possible !

Ascension de Humprey’s Peak

Le réveil a sonné à 4h45 ce matin. Nos sacs étaient prêts alors nous avons avalé notre déjeuner et pris la route vers le stationnement. Il était situé au pied des pistes de ski sur une montagne adjacente à Humphrey’s. Il faisait froid, donc nous nous sommes habillés chaudement, avons mis nos frontales et c’était parti ! Pour atteindre le sentier, nous avons traversé une piste où une dameuse travaillait. Au départ, nous voulions suivre le tracé GPS du sentier et sommes partis vers la forêt, mais il y avait trop de neige et nous nous enfoncions parfois jusqu’à la taille. Le sentier passait peut-être par ici en été, mais tout ce qu’on faisait, c’était de perdre du temps précieux. Nous avons donc fait marche arrière pour finalement trouver l’entrée du sentier d’hiver un peu plus haut, tracé par des skieurs. Un bon, 25 minutes de perdu…

Une fois sur le bon sentier, nous avons monté en réalisant plusieurs switchbacks, des détours en épingles serrés qui diminuent la pente moyenne du sentier. Puisque plusieurs personnes font la montagne en ski, leurs skintracks (trace d’ascension en ski de randonnée) étaient parfois difficiles à différencier du sentier plus compacte des raquettes. Il nous arrivait donc d’enfoncer jusqu’à la taille dans la neige, ce qui freinait notre progression et grugeait notre énergie. De plus, une bonne tempête de neige était tombée dans les derniers jours, ce qui augmentait les risques d’enfoncer plus profondément lorsqu’on mettait le pied à l’extérieur du sentier. Les impacts du faible niveau d’oxygène à cette altitude ont rapidement été ressentis, rendant nos pas dans la neige plus difficiles, surtout lors de l’ascension. Notre souffle était court et nos cœurs battaient plus vites, tentant d’apporter l’apport habituel en oxygène à nos muscles. Ce type de moment est idéal pour travailler la persévérance ! Beaucoup d’énergie déployée, peu d’avancements et pas de paysage!

Au sommet de Humphrey’s Peak

En arrivant à la crête, l’énergie nous est revenue ! Le fait de progresser plus rapidement dans la neige durcie et d’avoir une vue sur les prochains kilomètres étaient très encourageants. Le soleil était radieux et nous savions que l’atteinte du sommet était maintenant possible. Un peu plus loin, lorsque la glace est devenue plus présente et la neige plus glissante, nous avons enfilé nos crampons afin d’éviter de glisser. Nos piolets de glace étaient sortis depuis un bon moment afin de nous sécuriser dans notre ascension, au cas où nous glissions. En évoluant le long de la crête, nous avons surveillé les possibles corniches (endroits où la neige s’accumule au-delà d’une arrête, qui peut être à risque de cassure ou d’avalanche) et les signes de risque d’avalanche.

Après avoir contourné les faux sommets, nous sommes finalement arrivés au plus haut point de l’Arizona ! Nous étions très fiers d’avoir atteint le sommet après environ 5h d’effort intense ! Pour la météo, nous avions véritablement une journée parfaite. C’était impressionnant de voir qu’autour de la montagne enneigée, c’est le désert qui s’y étendait. Au loin, nous pouvions même discerner le Grand Canyon dans lequel nous souhaitions nous rendre d’ici quelques jours. Après le temps de quelques photos, nous nous sommes remis en marche vers la descente. Déjà, nous pouvions sentir que la neige fondante et plus glissante sous nos pieds. Quelques rochers apparaissaient par-ci, par-là. Lorsque la neige se réchauffe, son poids augmente et les risques d’avalanche peuvent augmenter. Nous ne voulions donc pas tarder ici au plus chaud de la journée. D’ailleurs, en redescendant, nous avons vu les résidus d’une petite avalanche dans une vallée opposée à nous, là où la neige s’accumule. Une fois les crampons retirés, nous avons pu nous amuser à glisser de manière contrôlé en suivant les sentiers.

Plus nous descendions, plus nous réalisions qu’il allait être possible de faire le sentier complet en moins de 7h. Nous avons donc décidé de nous mettre au défi et avons accéléré un peu le pas ! En arrivant à la piste de ski, nous devions la traverser. Il s’agissait d’une pente pour les gens en apprentissage, donc il était facile de serpenter entre les skieurs. Nous avons fait tourner bien des têtes en traversant avec notre piolet entre les mains ! Enfin, nous sommes arrivés à la van, 6h58 plus tard. Nous étions épuisés et tout ce que nous voulions était d’aller manger un bon repas et nous asseoir. Cette aventure a été une des plus difficiles pour nous jusqu’à date, surtout en raison de l’altitude et de la quantité de neige. Toutefois, nous étions extrêmement contents d’avoir réussi un beau défi comme celui-là !

Repos entre deux grosses expéditions

Le soir d’Humphrey’s Peak et le lendemain, nous avons été très tranquille. De la lecture, des optimisations et petites réparations dans la van, du ménage et des étirements afin d’être prêts pour le Grand Canyon. Par hasard, nous allions rejoindre une amie du Cégep à Samuel pour faire un sentier deux jours après Humphrey’s. Elle visitait le Grand Canyon en même temps que nous ! Nous ne savions pas ce qu’elle voulait faire, mais nous voulions être d’aplomb pour pouvoir randonner en groupe.

Descente au Grand Canyon

Le réveil était à 6h00 pour aller rejoindre nos amies et se rendre au Grand Canyon National Park. Elles souhaitaient faire le sentier qui se rend jusqu’au fond du Grand Canyon, South Kaibab Trail. Nous y avons réfléchi et avons décidé que nous allions nous équiper pour la faire au complet, et essayer de les suivre. Avec l’ascension de Humphrey’s Peak, deux jours plus tôt, il s’agissait d’une autre grosse randonnée avec beaucoup de dénivelé. En y allant lentement et en suivant nos capacités, nous verrions comment cela allait aller. C’était une journée grise et de la neige était tombée pendant la nuit. Nous nous étions donc bien habillés, prêts à tout !

Le stationnement était à 1km du véritable trailhead puisque nous ne prenions pas la navette. Il s’agissait donc d’un sentier de 23,4km avec 1625m de dénivelé positif. Les arbres étaient remplis de neige, ce qui offrait un contraste magnifique avec les couleurs ocres du canyon. En partant, nous ne pouvions pas voir l’ensemble du paysage et de la grandeur du canyon en raison des nuages et de la brume. On ne pouvait qu’imaginer ce qui se cachait en-dessous de nous lorsque les nuages bougeaient un peu. Le chemin boueux n’était pas trop glissant, malgré la neige et la pluie qui tombait. Nous étions littéralement dans une petite tempête de vent, de pluie, de grêle et de neige ! Le vent nous faisait perdre l’équilibre à l’occasion et nous ne voulions pas chuter. Nos bâtons nous ont été très pratiques.

Plus on descendait, plus les nuages et les précipitations diminuaient. Le vent aussi se calmait ce qui nous permettait d’avancer assez rapidement. La descente donnait l’impression d’être séparée en 3 paliers verticaux d’environ 500m chacun. À l’atteinte du premier palier, nous pouvions déjà mieux observer ce qui nous entourait, malgré que les nuages qui cachaient le sommet. Nous savions qu’il nous restait une longue descente jusqu’au fleuve Colorado. D’ailleurs, la première fois que nous avons enfin eu une vue dessus, un rayon de soleil a commencé à nous illuminer ! Il faut savoir qu’il pleuvait toujours. Alors, sorti de nul part, nous avons eu la chance d’admirer un magnifique arc-en-ciel qui traversait le canyon. Nous étions ébahis, car pour la première fois les nuages se levaient suffisamment pour qu’on puisse voir un peu plus loin. Si nous avions voulu imaginer cette scène, nous n’aurions pas pu ! C’était vraiment magnifique.

De cet arc-en-ciel, le soleil est resté avec nous jusqu’à l’atteinte du fleuve. Cela faisait du bien de se faire chauffer un peu après les intempéries vécues depuis le début du sentier. Alors que nous pouvions voir le fond du canyon, qui semblait encore très lointain, Angéline a entendu des roches rouler sur sa droite et s’est dépêchée à quitter la trajectoire de celles-ci. De petites roches s’étaient détachées du chemin plus haut et sont arrivées juste entre elle et Samuel qui la suivait. Mêmes si les roches étaient petites, ça nous rappelle qu’il faut toujours rester sur nos gardes ! En arrivant au fleuve Colorado, des mules attendaient avec leurs cavaliers juste à côté d’un pont suspendu entre les deux rives. Les mules sont utilisées pour transporter du matériel jusqu’au fond du canyon et il est fréquent d’en croiser sur le sentier. Il était fascinant de voir les deux cavaliers de chaque côté du pont. Chacun surveillait les mules de leur côté, pendant qu’elles traversaient le pont de façon autonome, une après l’autre. Lorsque l’on croise des convois, il est important d’écouter ce que les cavaliers nous disent pour bien réagir. Une fois que nous avons eu leur permission, nous avons traversé à notre tour. Au fond du canyon, l’eau du fleuve était brune et coulait très rapidement, avec de gros remous ! Nous avons profité d’une petite plage pour manger brièvement et nous asseoir avant d’amorcer la longue remontée. Car à l’inverse d’une montagne, la deuxième partie est la plus exigeante ! Nous devions remonter jusqu’au sommet.

Remonter le Grand Canyon

Il était maintenant le temps de remonter les 1600m de dénivelé jusqu’à la sortie. Le sentier, n’étant pas technique, permettait de remonter sans difficulté et sans avoir à réfléchir aux endroits où on met les pieds. Avec un rythme lent, mais constant, l’avancée se passait bien. Nous avions déterminé avec nos amies de s’attendre régulièrement afin de s’assurer que tout le monde avait assez d’eau, de nourriture et que les capacités physiques suivaient. Nous avions beaucoup plus de visibilité en remontant afin de découvrir l’immensité du Grand Canyon. Il était fascinant d’observer la météo, qui variait à nouveau au fur et à mesure que nous avancions. Nous avons donc quitté le soleil pour retrouver la pluie et la brume. Sur le chemin du retour, nous avons pu observer quelques animaux. En attendant les autres membres du groupe au premier palier, nous avons vu un petit écureuil qui grignotait, caché dans un yucca. Puis, un peu plus tard, nous avons pu observer un mouflon du désert (desert bighorn sheep) qui broutait paisiblement dans un détour.

En arrivant au dernier palier, nous avons pris la décision avec nos amies de se séparer jusqu’aux véhicules. Personne n’est resté seul, nous avons formé deux groupes ! Nous voulions monter les derniers kilomètres plus rapidement pour tester un peu les jambes ainsi que pour tenter de se sauver avant les prochains nuages de pluie que nous voyions poindre. Ainsi, en retrouvant la pluie, la neige et le vent, nous savions que les derniers kilomètres allaient être plus exigeants. Plus nous montions, plus la température se refroidissait et plus il y avait de personnes sur le sentier. Sur les derniers mètres avant de sortir du canyon, de la glace et du vent très fort nous déstabilisait. Il neigeait et il faisait très froid. Nos vêtements, complètement détrempés, nous fournissaient peu de chaleur. Avec un peu plus de persévérance, nous avons atteint notre objectif. Une grande fierté nous a envahi en arrivant au sommet du Grand Canyon. Certes, nous n’avions pas une vue grandiose, mais nous étions contents de l’avoir fait dans cette température. Cela ajoutait un défi et une personnalité à ce lieu phénoménal. Les sensations dans nos jambes étaient relativement bonnes et nous avons décidé de parcourir rapidement le dernier kilomètre jusqu’à la van pour aller nous réchauffer et attendre nos amies.

Pour bien accueillir nos amies, nous avons décidé de faire chauffer de l’eau pour leur offrir un café ou un thé. Lorsqu’elles nous ont rejoint, on s’est tous félicités, puis nous sommes partis chacun de notre côté. Fait cocasse, en raison de mauvaises conditions, le parc avait fermé la barrière permettant d’aller dans l’est du parc. Étant arrivés tôt, nous étions donc embarrés de l’autre côté de la barrière et nous avons dû appeler le parc afin d’avoir le code et l’ouvrir.

Le Grand Canyon vue du Rim

Le lendemain, nous en avons profité pour nous lever tard puisque nous avions un camping dans le parc national. Nous sommes ensuite allés marcher un peu sur le Rim (rebord) du Grand Canyon. Il faisait beau soleil, sans un seul nuage dans le canyon. Nous avions donc la chance d’avoir une vue sur l’ensemble du Grand Canyon, contrairement au jour de la randonnée. Nous avons donc pu comprendre l’immensité du lieu. De plus, nous pouvions mieux identifier ce que nous voyions : la rivière de Bright Angel où il y a le camping, le fleuve Colorado, les paliers, etc. Nous étions fiers de pouvoir dire que nous avions atteint le fond. Mais maintenant, nous avions mérité du repos pour les prochains jours !

Responses to “Arizona : Du plus haut des sommets jusqu’au plus profond des canyons”

  1. Ariane Avatar
    Ariane

    Wow! Vous êtes inspirants! Merci de partager vos aventures avec nous! J’ai hâte de connaitre les prochaines!

  2. Daniel Plouffe Avatar
    Daniel Plouffe

    Bonjour à vous deux, j’adore lire vos récits d’aventure. Je crois bien que vous triper au max. Je vous envie beaucoup. Bien hâte de vous revoir. Sam, as-tu déguster les petite bouteilles du rhum?
    A+ les jeunes tourtereaux.
    Dan

    1. SamAngie Avatar
      SamAngie

      Coucou! Certainement qu’on a dégusté les rhums! Nous en avons pris un dans les Outer Banks, un en Floride et le dernier au Texas et en Arizona, ils étaient tous délicieux!

  3. Nicole Desjardins Avatar
    Nicole Desjardins

    Vous pouvez êtres fiers de vous, je vous admire.bisous

  4. Laurier Courtemanche Avatar
    Laurier Courtemanche

    Angéline et Samuel c’est toujours agréable de vous lire et de voir les endroits magnifiques que vous nous faites découvrir. Merci de nous faire voyager par procuration et surtout chapeau pour les “challenges” que vous relevez avez “brilllo” c’est tout à votre honneur!

  5. Carolyne Plouffe Avatar
    Carolyne Plouffe

    Wow, vous êtes des machines!!! Très contente de voir que vous avez pu atteindre vos objectis en Arizona, et ce, de façon intelligente et sécuritaire, en plus avec un petit bonus québécois (vos amies) pour le Grand Canyon!!! Vous m’avez bien fait rire de rester embarré dans le parc, y a ben juste à vous deux que ça pouvait arriver! Continuez à rester prudent et ¡Esperamos leer sobre tus próximas aventuras!

  6. Aline Millette Avatar
    Aline Millette

    Photos époustouflantes et plein de questions sur les arbres pétrifiés à votre retour soyez prudents et bonne route bye-bye et câlins à vous deux 😘

  7. Francine Avatar
    Francine

    Que vous êtes courageux félicitations pour tout ce que vous réalisez je vous admire
    😘😘

  8. Marie-Josée Morin ergo Avatar
    Marie-Josée Morin ergo

    Vous êtes inspirants et votre voyage est unique🤩 Angéline c’est merveilleux de vous lire et aussi de me souvenir de quelques endroits magnifiques explorés. L’écriture est douce tout en étant élevante😌